Dans un souci de maintien de la biodiversité, il est nécessaire de pouvoir identifier à l’échelle d’un bassin versant ou d’un sous-bassin, certains secteurs à partir desquels les autres tronçons perturbés de cours d’eau vont pouvoir être « ensemencés » en espèces piscicoles et participer ainsi au respect du bon état écologique. Ces secteurs dénommés réservoirs biologiques vont jouer le rôle de pépinière, de « fournisseur » d’espèces susceptibles de coloniser une zone appauvrie du fait d’aménagements et d’usages divers.
Le réservoir biologique n’a ainsi de sens que si la continuité existe : continuité longitudinale (relations amont aval) et latérale (annexes fluviales, espace de liberté des cours d’eau).
En Guyane, trois secteurs ont été pré-identifiés dans le SDAGE, et ont fait l’objet d’une étude de caractérisation, pilotée par l’Office de l’Eau. Cette étude permet d’améliorer les connaissances et de conclure à la définition des périmètres de réservoirs biologiques. Ainsi, les trois secteurs pré-identifiés sont maintenant considérés comme réservoirs biologiques.
Les réservoirs biologiques serviront également de critère à la définition des cours d’eau classés au titre du L.214-17-I du code de l’environnement.
Rapport final de l'étude de caractérisation des réservoirs biologiques, avril 2011.